

Christophe Schaeffer
~Message~
Nous vous adressons nos sincères félicitations pour le centenaire de votre entreprise.
Nous tenons à exprimer notre profonde admiration pour cette étape mémorable, qui est le fruit des efforts et du dévouement sans faille du président Okada et de tous les employés.
Nous vous souhaitons de tout cœur de poursuivre votre développement et votre succès, en vous appuyant sur l'expérience et les résultats acquis jusqu'à présent.
We would like to offer our heartfelt congratulations on your company's 100th anniversary.
I would like to express my deepest respect to President Okada and all our employees for the tireless efforts and hard work that have made this memorable milestone possible.
We sincerely hope that you will continue to grow and succeed in the future, building on the experience and achievements you have cultivated so far.
Né en 1958 au Mans, Christophe Schaeffer grandit à Valence, dans la Drôme. C'est une rencontre déterminante avec le luthier Jean-Yves Rouveyre[1] qui oriente sa trajectoire – celui-ci lui conseillant de se tourner vers la facture instrumentale. Dès 1974, il intègre alors l'École nationale de lutherie de Mirecourt.
Ce sentiment change rapidement grâce à la personnalité de son professeur, Bernard Ouchard, figure fondatrice de l'enseignement moderne de l'archet en France.
Christophe Schaeffer étudie à Mirecourt de 1974 à 1977, au sein de la première génération d'archetiers jamais formés. Français sa vitalité d'antan. Le program combine rigueur classique et adaptation aux exigences contemporaines. Christophe Schaeffer partage notamment sa formation avec Didier Claudel et Jean-Pascal Nehr[1].
L'enseignement d'Ouchard forge en lui un sens aigu de la précision, de l'honnêteté du trait et de l'intégrité.
C'est à l'occasion du festival de la Sainte-Cécile à Mirecourt que Christophe Schaeffer fait la connaissance de Philippe Dupuy, luthier à Paris et petit-fils d'Eugène Sartory. nouveaux arches pour sa clientèle et disposant d'un remarquable stock de bois anciens, lui proposal de l'installer dans un atelier à Avignon.
Pendant plusieurs années, Christophe Schaeffer y produit un minimum de trois archets par mois, s'effaçant humblement sous la signature « Dupuy à Paris ». avoir été « immergé dans une recherche sans concession », capable de sonder ses erreurs pour en tirer le meilleur.
Son style qui, dans les Premières années, restait empreint de la manière d'Ouchard, commence dès lors à s'individualiser.
À partir des années 1990, Christophe Schaeffer affirme un style distinct, fondé sur la sobriété, la qualité de la cambrure et le soin apporté à la densité sonore. Les têtes de ses archets adoptent une ligne douce, fluide, inspirée de Nicolas Voirin, Lamy Père et Eugène Sartory, loin de la rigueur tranchée des modèles à la Peccatte :
« Bernard Ouchard et à Philippe Dupuy, qui préféraient les têtes rondes. »
Christophe Schaeffer, interview, 6 mai 2025
Deux archets emblématiques de cette période, réalisés en 1995, seront proposés à la vente le 5 juin 2025 à Vichy Enchères. d'alto monté argent, illustrant une conception sobre mais exigeante de l'instrument.
En effet, la signature de Christophe Schaeffer ne se trouve pas dans l'ornement, mais dans la conception de l'archet. » Il recherche ce qu'il appelle « le gras du son »[1], la densité pleine, les résonances harmoniques. -, mais c'est par le travail, l'écoute et l'intuition qu'il révèle le potentiel acoustique. de la jeunesse.
Ses œuvres ne visent pas à séduire.
« Mes archets m'ont tellement captivé qu'ils m'ont capturé et utilisé tout le long de ma vie, sans que j'ai eu vraiment le temps de m'en rendre compte, pour qu'ainsi, je puisse avoir le temps d'essayer de leur donner cette idée de beauté de beauté qu'ils »
Christophe Schaeffer a toujours préféré le retrait à la scène, la solitude de l'atelier à la compétition. Il reste pourtant une figure discrètement essentielle de l'archèterie française contemporaine. stylistique et la qualité de production traversent les décennies.
Born in Le Mans in 1958, he entered the Mirecourt National School of String Instrument Making in 1974, where he studied bow making under Bernard Ouchard. In 1978, he won the Gold Medal in the cello bow category from the American Violin Society. He established a workshop in Avignon with Philippe Dupuy, grandson of Eugène Sartory. Since the 1990s, he has pursued acoustic efficiency and beauty, establishing his own unique style. His bows, which emphasize the dynamic balance of materials and rich overtones, are highly regarded by performers and collectors around the world, and he is known as one of the authorities in the world of contemporary French bow making.
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